Mesures et perceptions

Expérimentation de mesures de plusieurs polluants par le biais de micro-capteurs embarqués sur une flotte de véhicules.

En cours

  • Mesures qualité de l'air
Image Photo d'un micro-capteur sur le toit d'une voiture de La Poste
CopyrightLa Poste

Informations du projet

Dates : Du 01 jan 2020 au 01 déc 2022

Lieu d’expérimentation : Région Ile-de-France

Nombre de partenaires : 3

Nombre de solutions testées : 7

La Région Île-de-France annonçait en octobre 2019 lors de la présentation de son plan pour la transformation écologique de l’Île-de-France d’ici 2024 (10 milliards d’euros pour répondre à l’urgence écologique) le lancement d’un nouveau dispositif expérimental de mesure de la qualité de l’air, embarqué sur des véhicules sillonnant l’Île-de-France, et permettant de croiser ces informations avec la perception des Franciliens.

Le projet a pour objectif d’améliorer les connaissances sur les niveaux de pollution au cœur du trafic, tout en testant un nouveau réseau de mesures, et d’appréhender la perception des Franciliens vis-à-vis de la qualité de l’air. Ces innovations devraient permettre de mieux connaître la qualité de l’air en Île-de-France, et in fine d’identifier les leviers d’engagement des Franciliens pour faire baisser la pollution de l’air.

Mis en œuvre dans une dynamique partenariale, le dispositif se décompose en 3 volets :

1. Mesurer la qualité de l’air en mobilité  

Géoptis, filiale du Groupe La Poste, a déployé 600 micro-capteurs AtmoTrack, développés par son partenaire 42 Factory, sur tout le territoire francilien. 500 sont embarqués sur les flottes de véhicules du Groupe La Poste : les véhicules électriques des facteurs ainsi que des utilitaires et poids lourds du Groupe. En complément, 100 micro-capteurs sont positionnés sur des bâtiments de La Poste, plateformes de distribution ou bureaux de poste.
Ces capteurs ont été déployés progressivement depuis le 25 juin 2020, et ce pour une durée de 18 mois.

Les micro-capteurs AtmoTrack ont été évalués à plusieurs reprises par AIRLAB dans le cadre du Challenge micro-capteurs, à la fois en position fixe et sur des véhicules. Les données produites toutes les 10 secondes sont traitées et analysées en vue de tester leur pertinence et la valeur ajoutée de leur intégration aux cartographies d’Airparif. 72% des communes d’Île-de-France sont directement concernées par le déploiement de ces micro-capteurs.

Image Plan de mesures de la qualité de l'air sur l'Ile-de-France

2. Mener une vaste enquête de perception en ligne et à domicile

Le deuxième volet consiste en une vaste enquête de perception, qui vise à recueillir le ressenti des Franciliens sur l’air qu’ils respirent, grâce à un questionnaire.
Cette enquête a eu lieu en ligne, via une plateforme de participation citoyenne, et aux domiciles de Franciliens volontaires qui ont été interrogés par des facteurs de La Poste.

Le croisement de ces résultats, basés sur le ressenti des Franciliens, à des données objectives de qualité de l’air issues des relevés dans le trafic et à une telle échelle, en s’appuyant sur des interlocuteurs de proximité que sont les facteurs, constitue une approche innovante et complètement nouvelle par rapport aux diverses expérimentations qui existent d’ores et déjà sur l’utilisation de flotte de micro-capteurs, en France comme à l’étranger. 
694 Franciliens ont été consultés lors de cette enquête de perception. 

3. Mettre à disposition des citoyens un outil de signalement des anomalies, l’application "Signal’Air"

Après les mesures et l’enquête de perception, le troisième volet va plus loin encore dans l’implication des Franciliens avec la mise en place d’une application de signalements participatifs « Signal’Air », qui leur permet de signaler des anomalies ayant un impact sur l’air qu’ils respirent (odeurs, panache de fumée, ...).
Cette application de signalement, inédite en Île-de-France, a pour objectif de permettre à chaque Francilien non seulement de signaler des anomalies, mais aussi de connaître le ressenti des habitants sur la pollution en temps réel, tout en contribuant à améliorer la connaissance de la qualité de l’air dans sa région.

Chiffres Clés :
Opération financée intégralement par la Région à hauteur 1,5 million d’euros.
  • 600 capteurs, dont 500 en mobilité et 100 sur des bâtiments
  • 694 Franciliens consultés
  • 1 application de signalement

Porteur du projet

Nom de l’organisation : Région Ile-de-France

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